On voit assez souvent des personnes sur internet s’afficher TEDx
Les conférences TED sont critiquées55,56, d’une part, pour être élitistes : pour assister en personne aux conférences TED, il faut payer une somme considérable (7 500 dollars par an pour les TED Conference et 6 000 dollars par an pour TED Global) ; d’autre part, pour mettre en avant selon le slogan de TED – des « idées dignes d’être diffusées » – sans que soient précisés les critères de ces choix et avec le jugement sous-jacent que seules quelques personnes au monde, voire seuls les conférenciers invités par TED, seraient dignes d’être écoutés.
Autres critiques :
- Le fonctionnement des conférences TED serait plus proche d’un club privé (les conférences elles-mêmes n’étant qu’un prétexte) permettant aux personnalités riches et influentes ainsi qu’aux stars de créer des réseaux en se rencontrant physiquement lors des conférences ; des personnes dont la présence est non souhaitée par certains membres pouvant être désinvitées, même en ayant payé leur cotisation56.
- Frank Swain57, un journaliste sourd, refusa de participer à un évènement TEDx sans être rémunéré. Il avança le fait selon lui inacceptable que TED, supposé être un organisme à but non lucratif, fasse payer 6 000 dollars aux participants mais ne puisse pas payer quoi que ce soit aux conférenciers58.
- Sarah Lacy (en) de BusinessWeek and TechCrunch a affirmé que TED était élitiste, sur la base du prix d’entrée de 6 000 dollars dont il faut s’acquitter pour assister en personne aux conférences, et du fait que les participants les moins importants soient moins bien traités, citant à titre d’exemple le fait qu’un ami avait été désinvité à TED après avoir quitté un poste ostensiblement prestigieux[Quoi ?] à San Francisco59.
- Des divergences de vues se sont aussi produites entre des conférenciers TED et les organisateurs. Dans sa conférence TED de 2010, la comédienne et humoriste nord-américaine Sarah Silverman fit référence à l’adoption d’un enfant « attardé ». L’organisateur des conférences TED Chris Anderson la critiqua via son compte Twitter, conduisant à une dispute entre eux sur ce réseau 60,61,62.
- Également en 2010, le statisticien Nassim Nicholas Taleb qualifia TED de « monstruosité qui transforme les scientifiques et les penseurs en amuseurs de bas-étage, comme des comédiens de cirque ». Il avança que les organisateurs de TED n’avaient pas publié sa conférence « Avertissements au sujet de la crise financière » pour de pures raisons d’apparence63[précision nécessaire].
- Nick Hanauer (en), un riche entrepreneur nord-américain qui intervient à la TED University en 2012, a remis en cause la croyance répandue[réf. nécessaire] selon laquelle les personnes aux plus hauts revenus aux États-Unis sont les moteurs de la création d’emploi (théorie du ruissellement)64. TED a été accusé de censurer la conférence en ne la publiant pas sur le site. Le National Journal rapporta que Chris Anderson avait réagi en disant que la conférence était probablement la plus controversée sur le plan politique qui avait jamais eu lieu, et qu’ils se devaient d’être prudents quant au moment où ils la publieraient. Anderson répondit officiellement que TED publie seulement une conférence par jour, sélectionnée parmi un grand nombre. Bruce Upbin de Forbes décrivit la conférence de Hanauer comme « shoddy and dumb » (bâclée et stupide) tandis que le New York magazine condamna l’attitude de TED.[réf. souhaitée] L’exposé est maintenant de retour sur le site
ted.com
avec en date de captation août 201465.
- Rupert Sheldrake donna une conférence TEDx à TEDx Whitechapel à East London en janvier 2013 dans le but de « remettre en cause les paradigmes existants » en résumant grossièrement les idées exposées dans son livre The Science Delusion. Ceci fut prétendument remis en cause par PZ Myers et Jerry Coyne et retiré du site Web officiel par TED, comme le confirma au début de mars 2013 Emily McManus, rédacteur en chef de TED. Le 2 avril 2013, Alex Tsakiris, producteur du podcast Skeptik, enregistra une entrevue avec Sheldrake qui fut publiée sur YouTube le jour suivant. Sheldrake y avance que la décision de non publication fut prise par le comité scientifique de TED, dont TED refusa de révéler la composition pour des questions de sécurité personnelle, en opposition flagrante avec les pratiques académiques des revues évaluées par les pairs (peer reviewing) en vigueur dans le monde de la recherche, où le rédacteur en chef et le comité éditorial d’un journal scientifique sont nécessairement connus, dans un but de vérification. Sheldrake avance qu’il fut appelé par Chris Anderson qui l’inclut dans la liste des conférences à nouveau, mais dans une catégorie différente et obscure que Sheldrake qualifia de « mise au piquet ».[réf. souhaitée]
- Selon le professeur Benjamin Bratton (en) de l’Université de Californie, à San Diego, la tentative des conférences TED de promouvoir le progrès dans les domaines de la socio-économie, la science[précision nécessaire], la philosophie et la technologie est restée sans effet. Chris Anderson répondit que certains critiques ont une conception erronée du but des conférences TED.[réf. souhaitée]